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Quel(s) impact(s) de la malbouffe sur le développement psychologique et cognitif de l’enfant ?

« Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé ». C’est le message sanitaire que toute notre population connaît, car elle a été prononcée à longueur de journée sur les publicités de chaînes télévisées pour enfant, ou encore sous les publicités alimentaires à tendance un peu trop grasses, trop salées ou trop sucrées. Mais alors pourquoi sommes-nous si prévenus sur une alimentation excessive dès notre plus jeune âge ?


Le nourrisson est loin d’être un petit mangeur, il a beaucoup d’appétit, et peut-être parfois un peu trop. Si sa courbe de poids est normale, une alimentation équilibrée et conséquente peut suivre ses besoins sans aucune restriction. Cependant le quotidien d’une alimentation transformée des parents peut laisser souvent recours à des habitudes de « malbouffe » chez l’enfant, et plus tard chez l’adolescent. On voit très souvent des parents hydrater leurs enfants très jeunes avec autre chose que de l’eau, comme du jus de pomme ou même des boissons industrielles du type IceTea. Ou encore des parents très occupés qui privilégient les fast-foods plusieurs fois par semaine par le biais de formules « adaptées » aux plus jeunes. Malheureusement ce sont de petits gestes quotidiens qui instaurent progressivement de mauvaises habitudes chez les enfants, très conséquente pour le reste de leur vie. Nous entendrons par « malbouffe », toute prise alimentaire non recommandée régulièrement tels que des produits trop gras, trop sucrés, trop salés, ou encore des assiettes contraintes à être terminée jusqu’à la dernière miette.


L’adolescent quant à lui a une envie de manger bien plus importante que le restant de sa vie. Son métabolisme, ses changements physiques et psychiques grandissent à vue d’oeil. Il doit couvrir ses besoins de base et les besoins supplémentaires induits par la croissance et la puberté mais également, compenser les dépenses énergétiques liées à l’exercice sportif correspondant parfois à plusieurs heures d’activité hebdomadaire. Ce qui est indéniable, c’est que tous les adolescents sont plus attachés à une alimentation riche en sucre et en graisse que durant leur enfance.


Plus tard, nous sommes submergé(e)s de complexes à cause de critères de beauté trop exigeants, de publicités mensongères ou de société contradictoires car nous vivons dans une société de surconsommation, où nous devrions manger des aliments extrêmement riches, mais où nous devrions avoir une taille fine et une peau lisse. Mis à part cette société capitaliste en vient un réel fait, la terre voit sa population mondiale devenir d’années en années de plus en plus grasse. Avant de partir sur des gélules magiques et des thés détox à foison, peut-être devrions-nous nous repencher sur l’alimentation qui entoure notre croissance et notre développement.


Pour connaître les impacts de la malbouffe sur le développement psychologique et cognitif de l’enfant et de l’adolescent, nous essayerons d’abord de comprendre ce qu’est le développement de l’enfant et de l’adolescent, par les systèmes psychologiques et cognitifs qu’ils connaissent, par les développements prononcés et à quels âges et leurs besoins nutritionnels. Ensuite nous verrons que la malbouffe peut être élargie à plusieurs dimensions, qu’elle serait à l’origine de ménage dans la précarité, que l’obésité infantile est due à de multiples facteurs avant de voir ses conséquences sur le développement psychologique et cognitif de l’enfant. Nous nous intéresserons aux solutions qui existent comme éduquer les enfants et établir une prévention au près des parents et modifier le système marketing.


 
 
 

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Emeline PENNAMEN - consultations diététiques - 06 52 66 91 01

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